5/6 A -
Source d 'Énergie et Fréquence Cardiaque .
La contraction musculaire, utilise comme source d'énergie, la scission d'une molécule adénosine triphosphate (ATP). Cette molécule est synthétisée dans l'organisme, par le catabolisme du Glucose, Glycogène, Acide Gras Libre (AGL) et acide animé (AA) .
Un exercice pratiqué de 50 à 80 % de la fréquence cardiaque maximum (FCM) , sollicite le système de re-synthèse de l'ATP, par voie aérobie (dégradation des molécules de glucose, Glycogène, AGL en présence d'O2 avec production de CO2 et avec un taux de lactate ne limitant pas l'effort de longue durée...) . L'effort ici peut être de longue durée, donc forcément à intensité relative à cette durée .
A des intensités au delà de 80 à 85 % de la FCM les processus de re-synthèse de l'ATP, sollicitent de façon prédominante la voie Anaérobie, productrice d'acide lactique, facteur limitant de l'effort, poursuivit longtemps au delà de ces valeurs, (dont la dégradation des molécules de glucose et glycogène en hypoxie ne permet plus de recycler rapidement le lactate produit en très grande quantité créant ainsi une augmentation de l'acidité...) . L'effort ici est de plus courte durée et forcément permet d'atteindre des intensités relatives très élevées .
Les notions d'endurance, et d'amélioration des capacités physique générales, sont développées au cours d'exercices de type aérobie de 50 à 80% de FCM .
Les notions de puissance, résistance, rapidité, explosivité, amélioration des pouvoirs tampons (acidose), recul du seuil, amélioration de la récupération etc ... peuvent êtres développées lors d'exercices sollicitant le système anaérobie au seuil ou quelquefois au-delà de 85 % de FCM .
Le travail au seuil et au delà suppose une bonne pratique préalable d'endurance, une bonne connaissance de ces capacités physiques, un protocole environnemental (échauffement adapté, hydratation conséquence, nutrition sportive, étirements... pour en tirer les meilleurs bénéfices, et surtout éviter déboires, désillusions et surentraînements) . Les entraînements à des intensités élevées, doivent être bien suivies et découler d'une programmation personnalisée, établie par un professionnel. Les programmes "tout venant", doivent être adapté à son niveau et à sa personnalité ...
Pourquoi la FC comme repère ?
Lors d'un effort de type continu dont l'intensité augmente par paliers réguliers, constants, il a été noté :
-Augmentation linéaire et constante de la VO2 en relation direct avec l'intensité.
- Augmentation linéaire et constante la FC en relation direct avec l'intensité.
- Modification légère du taux de lactate sanguin, devenant progressivement croissante, pour atteindre un pic irréversible de valeur maximal, aux alentours des 85 % de la FCM de 4 mmol à 8 mmol pour des athlètes...
-Lorsque l'effort à l'intensité maximal ne peut plus se poursuivre ( en général 12 à 15 mn), les relevés nous donnent la consommation maximale d'O2 (VO2Max), la puissance maximale aérobie (PMA) La fréquence cardiaque maximum (FCM) et le seuil anaérobie lactique (+/-85 % FCM) ...
On a pu ainsi établir, une relation directe entre, l'augmentation de la consommation d'O2, l'augmentation parallèle de la fréquence cardiaque et l'intensité de l'effort, dans un exercice de type continu. La FC est donc prise comme repère, pour évaluer le pourcentage de l'intensité.